J’y suis venue il y a une quinzaine d’années, donc bien avant l’explosion de la communication « PRO ETHO » sur les réseaux sociaux, et la popularisation de ces techniques. Je cherchais des solutions pratiques aux problèmes de comportement d’une jeune ponette très réactive, puis un guide d’éducation pour ma première pouliche en 2012 (j’ai à cette occasion acheté le super livre de Véronique de Saint Vaulry !).
Je n’imaginais pas tout ce que cet angle de vue m’apporterait par la suite, et j’ai mis longtemps à appliquer ces principes éthologiques à cheval car mes enseignants de l’époque ne faisaient pas du tout le lien. Comme beaucoup, j’ai navigué entre douceur et laxisme, fermeté et violence ordinaire, parce qu’à l’époque on faisait encore « comme on avait toujours fait », on ne parlait pas des signaux de bien-être / mal-être…
Evidemment que je m’en veux et que je demande pardon à ces équidés que j’ai mal compris voire un peu brusqués ! Mais il ne sert à rien de se lamenter sur les erreurs passées par méconnaissance… Si j’avais su tout cela plus tôt, ma 1ère aventure de propriétaire se serait sûrement mieux finie, mais je n’aurais probablement pas vécu tout ce qui a suivi… J’ai donc choisi la voie de la connaissance en cherchant toujours à m’améliorer.
Finalement, à force de tourner et retourner les problèmes équestres que j’ai rencontrés depuis, j’ai fini par BOUCLER LA BOUCLE et ne plus appliquer « mécaniquement » certains exercices dits éthologiques, formatés pour passer les « Savoirs Ethologiques »… pour me pencher davantage sur leur perception et leur compréhension d’un point de vue émotionnel et sensitif.