» Un esprit sain dans un corps sain «
En fonction de nos capacités et de nos ressources, nous devons faire en sorte d’adapter les conditions de vie de nos compagnons afin qu’ils soient équilibrés, et de ce fait, plus disposés à nous offrir ce que nous attendons d’eux : confiance, connexion, coopération. Il est donc essentiel de prêter attention à ces « détaills » qui n’en sont pas : les besoins fondamentaux… la santé… le moral… « Bon pied, bon oeil ! »
Ainsi, devenir « cavalier » ou « meneur », a fortiori propriétaire, ne se limite pas à l’acquisition de techniques équestres, mais englobe aussi l’apprentissage de la gestion des besoins des équidés. Cette approche doit être globale jusqu’à, si nécessaire, aller dans les détails. Pour leur bien-être, en plus du vétérinaire, il ne faut donc pas hésiter à faire appel à des professionnels de soins tels que ostéopathes, dentistes, maréchaux-ferrants ou podologues, « saddle-fitter », « bit-fitter », voire aux praticiens « non reconnus » en soins de l’âme… l’expérience de chacun parlera.
En ce qui me concerne, j’intègre complètement cette approche holistique dans les soins et le travail que j’apporte à mes poneys, ainsi qu’à ceux qui me sont confiés.
» L’équilibre et l’harmonie des détails «
De mes études vétérinaires, j’ai acquis le sens du détail. De mon tempérament, la capacité d’écoute. De mes soucis de dos, la conscience de mon corps. De la maternité, l’instinct de protection. Des problèmes physiques de mes poneys, le souci de la biomécanique. De leurs différents caractères, la certitude de la nécessité ABSOLUE d’être JUSTE avec eux. Et enfin, de mon parcours, l’expérience (la maturité).
Quel que soit l’exercice demandé, je suis donc toujours en quête du mouvement juste et bien exécuté, dans le respect du physique et du mental du poney, pour ma sécurité. Je m’efforce ainsi de trouver la meilleure manière de demander pour recevoir ce que me donnent mes poneys. Il m’a fallu souvent échouer dans le passé pour comprendre… Et si l’erreur fait partie de l’apprentissage, alors j’ai beaucoup appris ! Ce n’est donc pas par « effet de mode » que j’applique depuis une douzaine d’années les principes dits « éthologiques » et que j’ai récemment décidé de passer le Brevet Fédéral d’Encadrement d’Equitation Ethologique (BFE EE 1).
Je porte aussi une attention particulière à mes élèves afin qu’ils m’accordent eux aussi confiance, connexion et coopération. Je veille à ce qu’ils ne s’oublient pas en chemin, et profitent de cette relation pour mieux se connaître. Le cheval est le miroir de nos émotions et nos réactions… Comment espérer d’un cheval qu’il soit équilibré si on ne l’est pas soi-même ? L’Ecole du Cheval, c’est l’Ecole de la Vie !
Mon vécu, ma sensibilité particulière et mon ouverture d’esprit… font que je me situe à la croisée de ces chemins. Je souhaite accompagner équidés et humains dans cette voie les menant à l’équilibre. Dans cette équation, personne n’est parfait, mais chacun peut faire de son mieux.